Depuis 1989, le Bénin s’est engagé dans un ambitieux programme de réformes politiques et économiques appuyées par la communauté internationale. Les profondes réformes structurelles engagées par les autorités ont permis au pays d’atteindre une remarquable stabilité macroéconomique et une bonne intégration dans l’économie régionale et mondiale.
Les réformes ont permis de libéraliser davantage le fonctionnement de l’économie et ont permis au pays de retrouver le chemin de la croissance et de la maîtrise de l’inflation. L’économie béninoise connaît ainsi une évolution soutenue ces dernières années. Le Bénin est connu comme l’un des pays enregistrant la croissance la plus rapide au sein de l’UEMOA (3,7 % en moyenne depuis 2007). La croissance positive s’explique par la volonté du gouvernement de faire du Bénin un « pays émergent ». Cela se traduit par la lutte contre la corruption et le dynamisme insufflé aux secteurs vitaux de l’économie : l’agriculture, les services, le commerce, les travaux publics (politique des grands travaux).
En ce qui concerne l’évolution sectorielle, l’économie béninoise a toujours été tirée par les activités du secteur tertiaire, qui représentent plus de 47,7 % du PIB. Ces activités sont axées autour du commerce, du transport, des communications et du tourisme. Le Port de Cotonou représente 90% des échanges avec l’étranger et plus de 60% du PIB du pays. Il dessert les pays de l’hinterland : le Niger, le Mali et le Burkina Faso. L’activité du secteur primaire représente le tiers de la contribution au PIB et est structurée autour du secteur agricole. Dominée par la culture du coton (le Bénin est l’un des principaux producteurs et exportateurs de coton en Afrique), l’agriculture béninoise emploie plus de 60% de la population active. Le secteur secondaire est encore embryonnaire et représente environ 13 % du PIB et est dominé par l’industrie alimentaire, du textile et de la cimenterie.